Caprylic Acid est un complément d’acide caprylique dosé à 450 mg par gélule. Il s’agit d’une source très intéressante d’acides gras à chaîne moyenne (MCT), des nutriments très étudiés avec la popularité grandissante du régime cétogène et la progression des désordres causés par la levure Candida albicans.
Qu’est-ce que l’acide caprylique ?
L’acide caprylique (ou acide octanoïque) est un acide gras à chaîne moyenne (MCT) qu’on trouve notamment dans le lait maternel des mammifères (la seule source animale existante), dans certaines huiles végétales, comme l’huile de coco (6 à 10 % des acides gras sont de l’acide caprylique) et dans certaines graines.
Il s’agit d’un acide faible (pH de 4,9) qui pénètre dans les cellules bactériennes par diffusion passive et affecte leur vitalité (1).
Quelles sont les autres spécificités de l’acide caprylique ?
Les acides gras à chaîne moyenne ont des propriétés physico-chimiques différentes des acides gras à longue chaîne, et présentent donc des propriétés métaboliques et des effets physiologiques spécifiques (2) :
d’abord, ils sont rapidement et directement absorbés après ingestion par la muqueuse de l’estomac et au niveau de la veine portale du foie (3), grâce à l’action d’enzymes qu’on appelle des lipases ;
ils sont capables de traverser la barrière hémato-encéphalique pour gagner le cerveau ;
ils ne sont pas transportés par des chylomicrons, comme les acides gras à longue chaîne, mais circulent sous forme libre.
Ils peuvent également servir de source d’énergie pour le cerveau. Le cerveau ne représente que 2 % du poids d’un adulte, mais il consomme environ 22 % de l’oxygène du corps, principalement pour soutenir l’oxydation aérobie du glucose, une source d’énergie considérable pour les cellules. Chez un adulte en bonne santé, environ 97 % des besoins énergétiques du cerveau sont couverts grâce au sucre (le glucose), et moins de 3 % seulement par les cétones (4). Mais en situation de jeûne ou de cétose induite par un régime faible en glucides, l’organisme transforme les acides gras à chaînes moyennes en cétones, lesquels sont ensuite utilisés par le cerveau comme source d’énergie.
Qu’est-ce que la levure Candida albicans ?
Les levures du genre Candida sont des champignons naturellement présents dans le tractus digestif, la cavité orale et l’appareil génital. En temps normal, ils ne sont pas pathogènes, car l’équilibre entre les différents micro-organismes du microbiote limitent leur expansion (5). Néanmoins, en cas de déséquilibre, ils peuvent devenir de redoutables agents pathogènes, capables d’infiltrer les différents tissus et organes du corps humain (6). On dit qu’ils sont « opportunistes ». Les levures Candida albicans et Candida glabrata sont les micro-organismes opportunistes les plus communément rencontrés chez l’homme (7).
Quelles sont les personnes à risque de désordres fongiques ?
Toutes les personnes suspectant un déficit de leur système immunitaire.
Les personnes souffrant de carences (en particulier en vitamine A, vitamines B, vitamine C, zinc et fer).
Les personnes ayant une alimentation trop riche en glucides.
Les personnes souffrant de diabète, en particulier ceux dont le diabète est non contrôlé (8-9). L’hyperglycémie chronique est associée en effet à un dysfonctionnement de certaines cellules de l’immunité – les granulocytes – et par conséquent, à une diminution de l’immunité cellulaire.
Les personnes ayant reçu des traitements antibiotiques ou certains médicaments perturbant l’équilibre du microbiote. Les antibiotiques perturbent la flore et contribuent à une colonisation des muqueuses par Candida albicans.
Les personnes avec des antécédents de chirurgie gastrique.
Les personnes souffrant de stress chronique (physique et/ou émotionnel) et ayant un faible niveau d’activité physique.
Les personnes âgées de plus de 65 ans (10), notamment du fait d’une diminution de l’efficacité du système immunitaire et du fait du port fréquent de prothèses dentaires.
Les personnes souffrant d’hyposialie, c’est-à-dire ayant une production de salive plus faible que la normale.
Comment prendre et maximiser les effets de Caprylic Acid ?
Nous recommandons la prise d’une à trois gélules par jour, au cours des repas, avec un grand verre d’eau.
Le caprylate de sodium est très bien toléré sur le plan digestif et seuls de très rares effets secondaires (légers états nauséeux ou brûlures d’estomac disparaissant rapidement) ont été remarqués.
Voici quelques mesures à adopter en parallèle de votre supplémentation en acide caprylique :
réduire votre consommation d’aliments sucrés, de fromages, de boissons fermentés ;
miser sur des infusions d’écorce interne de lapacho, réputé antifongique ;
se gargariser la mouche avec de l’eau renfermant de l’huile essentielle d’arbre à thé (tea tree), de cannelle ou de clou de girofle.
Informations nutritionnelles
Dose journalière : 3 gélules
Nombre de doses par boîte : 30
Quantité par dose
Acide caprylique (de 1710 mg de caprylate de sodium)
1 350 mg
Autres ingrédients: Gomme d'acacia
Conseils d'utilisation
Adultes. Prendre 1 à 3 gélules végétales par jour au cours des repas. Chaque gélule contient 450 mg d’acide caprylique.
Précautions : ne pas dépasser la dose quotidienne recommandée. Ce produit est un supplément nutritionnel qui ne doit pas se substituer à une alimentation variée et équilibrée, ni à un mode de vie sain. Ne pas laisser à la portée des jeunes enfants. Conserver à l'abri de la lumière, de la chaleur et de l'humidité. Comme avec tout supplément nutritionnel, consultez un professionnel de santé avant de le consommer si vous êtes enceinte, allaitez ou si vous avez un problème de santé.
4.8/5 • 4 avis
Description
5.0 / 5
Qualité
4.5 / 5
Rapport qualité-prix
4.8 / 5
Avis 4
Excellent
75 %
Bon
25%
Moyenne
0%
Mauvais
0%
Très mauvais
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Christian A.2023-09-13
.J'ai juste commencé a prendre se produit, il me semble avoir quelques améliorations physiques, je dirais un peu plus à la fin de mon traitement.
Eliane-christian2022-09-01
Correspond à mes attentes
TRAORE Coumba2019-10-01
je l'ai trouvé d'une grande utilité dans le traitement d'une mycose causée par le candidat albican
Références scientifiques
Leonard PH, Charlesworth MC, Benson L, Walker DL, Fredrickson JR, Morbeck DE. Variability in protein quality used for embryo culture: embryotoxicity of the stabilizer octanoic acid. Fertil Steril. 2013 Aug;100(2):544-9. doi: 10.1016/j.fertnstert.2013.03.034. Epub 2013 Apr 16. PMID: 23602317.
Bach AC, Babayan VK. Medium-chain triglycerides: an update. Am J Clin Nutr. 1982 Nov;36(5):950-62. doi: 10.1093/ajcn/36.5.950. PMID: 6814231.
Traul KA, Driedger A, Ingle DL, Nakhasi D. Review of the toxicologic properties of medium-chain triglycerides. Food Chem Toxicol. 2000 Jan;38(1):79-98. doi: 10.1016/s0278-6915(99)00106-4. PMID: 10685018.
Courchesne-Loyer A, Fortier M, Tremblay-Mercier J, Chouinard-Watkins R, Roy M, Nugent S, Castellano CA, Cunnane SC. Stimulation of mild, sustained ketonemia by medium-chain triacylglycerols in healthy humans: estimated potential contribution to brain energy metabolism. Nutrition. 2013 Apr;29(4):635-40. doi: 10.1016/j.nut.2012.09.009. Epub 2012 Dec 28. PMID: 23274095.
Sardi, J. C. O., Scorzoni, L., Bernardi, T., Fusco-Almeida, A. M., and Mendes Giannini, M. J. S. (2013) Candida species: current epidemiology, pathogenicity, biofilm formation, natural antifungal products and new therapeutic options. J Med Microbiol 62: 10–24
Manzoni, P., Mostert, M., Leonessa, M. L., Priolo, C., Farina, D., Monetti, C., et al. (2006) Oral Supplementation with Lactobacillus casei Subspecies rhamnosus Prevents Enteric Colonization by Candida Species in Preterm Neonates: A Randomized Study. Clin Infect Dis 42: 1735–1742.
Brunke, S., and Hube, B. (2013) Two unlike cousins: Candida albicans and C. glabrata infection strategies. Cell Microbiol 15: 701–708.
Prebiotic capacity of inulin-type fructans. Kolida S, Gibson GR. J Nutr. 2007 Nov;137(11 Suppl):2503S-2506S. Review.
Bartholomew GA, Rodu B, Bell DS. Oral candidiasis in patients with diabetes mellitus : A thorough analysis. Diabetes Care 1987;10:607-12.
Mimidis K, Papadopoulos V, Margaritis V, et al. Predisposing factors and clinical symptoms in HIV-negative patients with Candida oesophagitis : Are they always present ? Int J Clin Pract 2005;59:210-3
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